Marco, quinze ans, a passé toute son adolescence au sein d’un réseau mafieux dirigé par son oncle Zola. Lorsqu’il tente de sortir de la clandestinité, il découvre le cadavre putréfié de William Stark, qui végète là depuis trois ans.
Tandis que le Département V piétine sur la disparition d’un officier danois, il semblerait que Marco pourrait avoir des informations pour résoudre ce cold case et remonter la piste d’une affaire dont les ramifications politiques et financières pourraient bien faire vaciller l’intégrité politique du Danemark.
Avis
L’effet papillon nous fait voyager du Danemark à l’Afrique, sur les traces d’un programme danois d’aide au développement dont l’argent a été détourné à des fins privées.
Pour éviter que le scandale n’apparaisse au grand jour, les cadavres s’accumulent. Voilà une enquête pour le Département V dirigé par l’Inspecteur Carl Mork, accompagné de ses fidèles assistants Rose et Assad, auxquels vient s’ajouter le jeune Gordon. Les personnages sont attachants et, personnellement, si la vie privée de Carl est mentionnée, j’apprécie que cette partie ne prenne pas toute la place. Par contre, ce roman lève un petit coin de voile sur le passé d’Assad, ce qui est appréciable même s’il faudra attendre Victime 2117 pour découvrir la vérité entière. On se prend aussi d’affection pour Marco, cet adolescent intelligent et débrouillard qui refuse la vie de voyou imposée par son clan et qui rêve d’une vie normale.
En tant que lecteur, nous suivons l’enquête sous deux aspects différents: d’une part, l’enquête du Département V avec ses protocoles et son coté officiel et, d’autre part, celle du jeune Marco. Devenu la cible de son propre clan suite à la découverte d’un cadavre, il n’a d’autre choix que celui de le dénoncer pour sauver sa peau.
Grâce à ce roman, je me suis replongée dans les aventures du Département V avec beaucoup de plaisir. Quand la mécanique bien huilée de la corruption se grippe, c’est tout le système qui se détraque, provoquant des problèmes en cascade, impossibles à maitriser. On ne s’ennuie pas malgré les près de 650 pages de cette brique car aucune n’est superflue.
Et même si l’entame évoque le précédent roman de Jussi Adler-Olsen, Dossier 64, il n’est pas nécessaire de l’avoir lu pour embarquer dans cette histoire.
Un roman qui prouve que Jussie Adler-Olsen n’a rien perdu de son talent.
L’effet papillon – Jussi Adler-Olsen – Albin Michel – 2015
Du même auteur
Série Les Enquêtes du département V
- Miséricorde
- Profanation
- Délivrance
- Dossier 64
- L’effet papillon
- Promesse
- Selfies
- Victime 2117
- Sel
Carnet de lecture 
Bonjour, je viens de terminer ce thriller, j’aime beaucoup « Les enquêtes du Département V », surtout pour l’attention donnée par l’auteur à la construction de ses personnages, crédibles et possédant chacun une voix propre. Jussie Adler-Olsen démontre encore une fois sa maitrise du rythme!
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Je m’étais un peu lassée des romans de Jussi Adler-Olsen à un moment donné mais j’y reviens maintenant avec plaisir. Il arrive toujours à nous étonner!
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