Nouvelle Babel – Michel Bussi

Note : 2.5 sur 5.

2097. Sur une île privée paradisiaque inaccessible, de paisibles retraités sont assassinés…
Trois policiers, un journaliste ambitieux et une institutrice nostalgique s’engagent dans une folle course contre la montre pour préserver l’équilibre d’un monde désormais sans frontières, où la technologie permet aux humains d’être à la fois ici et ailleurs.

Avis

A dire vrai, j’ai choisi ce roman sans même lire la quatrième de couverture, persuadée que j’allais l’adorer, comme les précédents livres de Michel Bussi. Est-ce que je l’aurai tout de même lu si j’avais pris la peine de me renseigner sur le résumé? On ne le saura jamais…

Le fait est que je retrouve l’auteur français sur un terrain sur lequel je ne l’attendais pas du tout, celui du roman d’anticipation. Ceux qui me lisent régulièrement savent que la science-fiction et moi ne sommes pas bons amis. Or, Michel Bussi nous plonge ici dans une utopie: une société universelle où la Terre est propriété de tous, où les Etats tels que nous les connaissons n’existent plus, les habitants n’étant plus Français, Brésiliens ou Américains mais Terriens, un monde où tous parlent la même langue. Les religions n’existent plus, toutes les décisions sont prisent de façon collégiale et la téléportation humaine est devenue le seul moyen de locomotion.

Un monde libre où vous pouvez, en appuyant sur votre montre, prendre votre petit déjeuner sur le Mont Fuji, voir vos amis à Tokyo, dîner à Rome et prendre un bain de soleil sur une ile déserte avant de rentrer dormir dans votre havre de paix au milieu de la foret norvégienne.

« Pour vous téléporter, il suffit de tourner la page. »

Malheureusement, on n’y croit pas trop tant ces changements se seraient produits à une vitesse vertigineuse.

Il y a bien une enquête policière qui fait suite à une tuerie qui a eu lieu sur l’atoll de Rupert, en Polynésie. Elle est en fait le point de départ d’une plus vaste opération, dans le contexte sensible de la grande fête du centenaire de la téléportation, la Nouvelle Babel.

Pour moi, la lecture de ce roman a été particulièrement laborieuse, avec un grand nombre d’arrêts, alors qu’habituellement je dévore littéralement les romans de Michel Bussi.

Je suis donc un peu déçue mais je me console en me disant que ce n’était peut être pas le meilleur moment pour moi, ayant beaucoup d’autres préoccupations que la lecture en ce moment. Mais, soyez assurés que je ne laisse pas tomber l’auteur pour autant, plusieurs de ses romans m’attendent déjà dans ma PAL !

Remerciement aux Editions Les Presses de la Cité pour cette lecture.


Nouvelle Babel – Michel Bussi – Les Presses de la Cité – 2022

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