Les cigares du pharaon – Hergé

Alors que Tintin et Milou voyagent à bord d’un paquebot en direction de Shangaï, ils rencontrent Philémon Cyclone. Egyptologue, celui-ci propose à Tintin de l’aider à rechercher le tombeau du pharaon Khi-Oskh. Un fois le tombeau ouvert, Tintin perd la trace du professeur Cyclone, avant d’être lui-même victime d’un gaz soporifique. Avant de tomber dans un profond sommeil, il découvre une étrange boîte de cigare dans le tombeau…

Avis

Dans cet album, Tintin se retrouve, bien malgré lui, à la poursuite de trafiquants de drogue. Evidemment, il s’attire toujours des ennuis et tout le monde veut sa peau!

Au cours de ses pérégrinations, il traverse plusieurs pays. Et Hergé nous fait alors part de tous les clichés des pays visités : la vache sacrée et l’éléphant en Inde, les tombeaux des pharaons en Egypte, le désert des pays arabes. Autant dire qu’il n’est pas prêt d’arriver à Shangaï! Personnellement, j’ai trouvé que le passage d’un pays à l’autre en quelques cases était trop rapide, chacun des pays ayant mérité un album à lui tout seul.

On retrouve des personnages qui vont devenir récurrents comme Roberto Rastapopoulos et les frères Dupont et Dupond.

J’ai été étonnée de constater que, dans cette édition, un clin d’oeil était fait à l’album Objectif lune, qui est pourtant postérieur aux Cigares du pharaon! En réalité, dans la première édition de cet album, publié en 1934 en noir et blanc, c’est Tintin en Amérique qui avait été mis en avant. Mais lors de la colorisation des Cigares du pharaon, Hergé à souhaité modifier ce détail et promouvoir ainsi Objectif lune, sorti en 1955.

Un album qui ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer mais qui est un peu superficiel à mon goût.

Les cigares du pharaon – Hergé – Editions Casterman – 1983