La danse de la tarentule – Claire Blanchard

Note : 2 sur 5.

Quel drame a poussé Émilie à rompre les liens avec sa famille maternelle ? Cela fait plus de vingt ans que la jeune femme n’a pas gravi les marches du manoir de son enfance, lorsque sa mère y rend son dernier souffle. Un flot d’images se déverse dans sa mémoire. Et un fil conducteur : celui que tisse obstinément une mère oppressante, imprévisible, tarentule harceleuse au venin quotidien, qui jamais ne perd de vue sa proie, centre de sa ronde maléfique, sa danse funeste. 

Avis

A travers ce roman, on découvre la relation très particulière que la narratrice, Emilie, entretient avec sa mère.

Alors que ses parents vivent en Inde, Emilie et son petit frère sont élevés par leur grand-mère et une tante, dans un manoir sinistre régit par des règles très strictes. Dans ces circonstances, l’enfance des petits n’est pas très joyeuse. Seule perspective réjouissante : le retour de la mère adorée, qu’Emilie attend chaque fois avec impatience.

Mais lorsque la famille est à nouveau réunie à Paris, le rêve devient cauchemar. Emilie découvre le véritable visage de sa mère : stricte, agressive et sujette aux sautes d’humeur et aux excès de colère. Sa mère, qu’elle compare à une araignée qui emprisonne sa proie dans sa toile, distille son venin à petites doses et la dévore sans qu’elle puisse s’échapper. Pour la petite fille, les seuls échappatoires sont la lecture et la musique, dans laquelle elle excelle. Mais là encore, les rêves de grandeur vont s’effondrer…

J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour la petite Emilie, victime de maltraitances physiques et psychologiques de la part de la personne qui devrait la protéger. La danse de la tarentule est un roman violent, triste et sombre. Qui démontre une fois de plus la difficulté de sortir de l’emprise de ce type d’individu, surtout lorsque l’on est enfant.

Pour autant, je ne peux pas dire que j’ai aimé ce roman. La raison principale tient dans le fait que je n’ai pas compris la finalité de ce récit, qui m’apparait plus comme un témoignage glaçant que comme un roman. La narration est linéaire et très descriptive, ce que j’ai trouvé ennuyant par moments. Sans parler de la redondance des propos et du caractère profondément déprimant de ce récit.

J’attendais beaucoup de ce roman au vu des nombreuses critiques élogieuses trouvées sur le Web mais je suis passée totalement à coté de La danse de la tarentule.

Après ça, j’ai vraiment besoin de lire quelque chose de plus joyeux!

Remerciement aux Presses de la Cité pour cette lecture


La danse de la tarentule – Claire Blanchard – Les Presses de la Cité – 2021

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