Cinq étudiants, un weekend de détente, un chalet perdu au bord d’un lac. À la nuit tombée, une ombre qui les observe en lisière de forêt. Le cauchemar va commencer…
Avis
La couverture d’horreur donne déjà le ton du roman mais on n’imagine pas jusqu’où l’auteur va oser aller…
Pour 10 000 litres d’horreur pure, Thomas Gunzig s’est inspiré des slashers, ces films d’horreur où des adolescents se font tuer les uns après les autres par un tueur en série (cf. Massacre à la tronçonneuse, Scream, Saw, etc.).
Nous avons donc cinq jeunes gens qui ont l’idée de passer un weekend dans un bungalow au bord d’un lac. Sauf que, dès le premier soir, ils vont se trouver confrontés à des situations terrifiantes, des personnages étranges et, bien sûr, ne vont prendre que des mauvaises décisions (ils se séparent, prennent des risques inconsidérés pour plaire aux filles, font aveuglément confiance à des inconnus, etc.).
Le fantastique qui plait tant à Thomas Gunzig fait une petite apparition sous la forme de créatures immondes qui « recyclent » les humains tombés par inadvertance entre leurs pattes.
Un roman pas vraiment joyeux, que les dessins de Blanquet illustrent parfaitement mais qui ajoutent au glauque de l’histoire.
C’est le genre de roman que l’on aime ou que l’on n’aime pas. Thomas Gunzig excelle, comme toujours, dans l’art d’écrire et d’emporter le lecteur dans une histoire invraisemblable, mais celle-ci est un poil trop fantastique pour moi.
Une chose est sûre, 10 000 litres d’horreur pure va vous faire passer l’envie d’aller dans un chalet isolé « pour retrouver la nature et s’éloigner de l’agitation urbaine ». Tout compte fait, vous verrez que l’agitation c’est pas mal non plus.
Remerciement aux Editions Au diable vauvert pour cette lecture.
Lire le premier chapitre de « 10 000 litres d’horreur pure » de Thomas Gunzig.
10 000 litres d’horreur pure – Thomas Gunzig – Au diable vauvert – 2019
Oula je ne suis pas tentée du tout, j’ai peur 😉
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C’est effectivement un roman très spécial 😊
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