Alicia est cuisinière et se fait remarquer à Bruxelles pour ses délicieux petits plats qui subjuguent jusqu’aux souverains belges. Solaire, elle envisage la vie du côté positif, laissant le soin à sa bonne étoile de résoudre les problèmes qui se présentent. Lorsqu’elle décède soudainement, son amie Mathilde décide d’écrire un livre sur cette cheffe hors pair et de retranscrire au mieux qui était Alicia.
Avis
Dès le départ, j’ai aimé le ton direct, sans artifice et naturel de l’écriture d’Isabelle Bary. Et d’emblée, je me suis attachée aux personnages de Mathilde et d’Alicia.
A travers l’écriture de son roman et au fil de ses investigations sur la vie d’Alicia, Mathilde prend de plein fouet la confrontation entre les pensées occidentale et orientale. Et, peu à peu, elle va s’ouvrir à la culture marocaine, à une autre philosophie de vie peuplée de djinns, de sorcières et de pensées magiques où l’avenir s’envisage à travers les cartes du tarot. On suit en direct le travail d’écriture de Mathilde mais aussi ses propres questionnements .
Une belle écriture, douce, délicate et sans jugement. Un roman sur la question de l’identité, Alicia ne se sentant ni tout à fait belge ni tout à fait marocaine.
Une très belle histoire, qui célèbre la diversité des cultures, l’amitié et l’amour.
Les dix-sept valises – Isabelle Bary – Editions Luce Wilquin – 2018
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