4 janvier 1998, Montréal. Un garçon de dix ans apprend que ses parents vont se séparer. Désespéré, il demande au ciel de l’aider. Le lendemain débute la plus grande tempête de verglas que le pays ait jamais connue. Ce déluge de glace n’empêche pas son père de quitter la maison. Mais des événements incroyables ou anodins vont faire peu à peu basculer la vie du voisinage.
Avis
En raison d’une période de verglas qui paralyse tout le pays, le lecteur fait la connaissance des habitants d’un quartier montréalais. Et notamment de Boris Bogdanov, un mathématicien russe qui étudie la trajectoire des poissons dans un aquarium en fonction de la température de l’eau.
Alors qu’au départ, tous ces voisins s’ignoraient royalement, chacun étant concentré sur ses propres soucis, le verglas va rapprocher ces personnes que tout oppose. Et entraîner un mouvement de solidarité entre voisins et même une certaine ouverture d’esprit. Tout comme les poissons de Boris changent leur trajectoire face à une situation exceptionnelle.
Le froid modifie la trajectoire des poissons est un gentil roman d’hiver, comme un conte de Noël où tout est bien qui finit bien. Malheureusement, malgré certains secrets dévoilés, il est un peu trop plat pour être palpitant.
Etant donné que j’avais adoré Mais qu’est-ce que tu fais là, tout seul?, j’avais beaucoup d’attentes vis-à-vis de ce roman-ci. Trop sans doute pour vraiment l’apprécier.
Par contre, j’ai adoré toutes les délicieuses expressions québécoises qu’il recèle.
Le froid modifie la trajectoire des poissons – Pierre Szalowski – Editions Héloïse d’Ormesson – 2010
Carnet de lecture 
S’il est plat, je passe tout de suite. Il me faut de l’action sinon je m’ennuie !
Bonne fin de semaine.
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Tout à fait d’accord avec toi! 😀
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